Finalement si l’on se réfère à la fable « la cigale et la fourmi », la fourmi serait le dindon de la farce, si le fruit de son travail lui était confisqué pour l’attribuer à la cigale, moins précautionneuse !

La réforme des retraites n’a finalement pas réformé en profondeur ce qui devait l’être. L’équilibre du système de retraite tient à la cohérence du couple cotisations-prestations. En effet, les prestations servies doivent être en concordances avec les cotisations réglées durant tout sa carrière, ce n’est toujours pas le cas pour tout le monde. Puisse la vertu être un jour reconnue ! La fin du malus était la moindre des choses ! C’est désormais chose faite !

Changement important en ce mois d'avril 2024 pour beaucoup de retraités du secteur privé.
En effet, avis à tous les retraités, ex salariés, ayant subi le coefficient temporaire de solidarité, la minoration de 10% des pensions AGIRC ARRCO prend fin avant la date initialement prévue, (3 ans à partir de la date de départ en retraite pour ceux qui n'ont pas opté pour effectuer une année supplémentaire au-delà de l'âge légal).

Cette minoration temporaire prenant fin, les retraites AGIRC ARRCO seront versées dans ces prochains jours au titre d'avril 2024 le seront à 100% et non plus à 90% comme au 1 mars 2024.
Beaucoup de français ont reçu ou vont donc recevoir un courrier confirmant l'entrée en vigueur des dispositions législatives prises en 2023 !

La fin du malus de 10% est liée à l’allongement de la durée de cotisation et du report progressif de l’âge légal en relation avec le millésime de son année de naissance. Ce malus n’avait donc plus lieu d’être.

A noter que la caisse AGIRC ARRCO était l’unique caisse de retraite complémentaire à avoir mis en place ce mécanisme.

En bon élève, elle entendait promouvoir l’extension d’un an de la durée de cotisation au-delà de l’âge légal.

Être un bon élève, un bon gestionnaire lui valut et lui vaut encore le regard insistant du gouvernement, lorgnant sur les cotisations des salariés du secteur privé pour gérer le problème récurrent du déficit de caisses de retraite bien moins bonnes gestionnaires. Prendre à Pierre pour donner à Paul, il s’agit bien de cela !